3 nov. 2010

Dupin sur la planche pour ne pas perdre sa vie à la gagner

Je m'appelle Cédric et j'ai 35 ans.
Cela fait un p'tit moment que je cherche ma voie dans le monde du travail. Pour ne rien vous  cacher, à mon âge, je n'ai encore jamais connu de CDI. C'est grave docteur? De nos jours, ça en serait presque banal. Depuis mon entrée sur le marché du travail, je suis allé d'emplois-jeunes en CDD sans lendmain, à galérer dans des boulots qui ne me plaisaient pas, et pour lesquels je n'avait aucun talent particulier.
Cela fait un p'tit moment que je cherche ma voie dans le monde du travail. Pour ne rien vous  cacher, à mon âge, je n'ai encore jamais connu de CDI. C'est grave docteur? De nos jours, ça en serait presque banal. Depuis mon entrée (...) sur le marché du travail, je suis allé d'emplois-jeunes en CDD sans lendmain, à galérer dans des boulots qui ne me plaisaient pas, et pour lesquels je n'avait aucun talent particulier.

Mon parcours est assez atypique : j'ai un Bac Exploitation des Transports, mais je n'ai jamais travaillé dans  Mon parcours est assez atypique : j'ai un Bac Exploitation des Transports, mais je n'ai jamais travaillé dans ce secteur pour lequel je suis diplômé, hormis à la SNCF, comme agent commercial en gare. Un boulot qui s'est terminé en eau de boudin, à cause de mon blog déjà...c'était en 2008. Un peu de mauvais esprit sur mon blog, une dénonciation de la part de collègues malveillants...le conseil de discipline et puis...la porte ! facile quand on est contractuel, et qu'importe si des collègues titulaires qui ont fait des conneries plus graves, eux, sont toujours en poste...l'injustice ordinaire quoi !
 
Cette affaire m'a marqué, parce qu'elle m'a une nouvelle fois renvoyée à mon échec professionnel, mais elle m'a fait réfléchir et me poser les bonnes questions. Qu'est-ce que je veux vraiment faire de ma vie? Vais-je continuer à aller dans le mur comme ça ou bien vais-je donner une nouvelle orientation à ma "carrière" et au sens que j'entend derrière le mot "travail"? J'ai réalisé qu'il fallait vraiment que j'analyse pourquoi je suis perpétuellement en échec dans le monde du travail, pourquoi je n'arrive à garder aucun boulot...Depuis 1998 que je suis entré dans le bac à sable, j'ai eu l'impression d'avoir loupé le coche, d'être passé à côté de quelque chose d'important, d'essentiel. Alors j'ai décidé de dire STOP à cette spirale infernale ! Parler de ses échecs n'est pas facile, parce que ça exige une remise en cause, un travail d'introspection. On m'a déjà sorti que je ne savais pas me remettre en question et pourtant...c'est ce que je suis en train de faire ! C'est quand même plus facile de le coucher sur le papier que dans parler dans le cabinet d'un psy qui vous fera payer 90 € la séance.
 
 Et si, tout simplement, j'étais en échec  parce que je navigue au pifonmètre, sans boussole, et que je n'aime pas ce que je fais? C'est la conclusion a laquelle je suis parvenu. Dès lors, une seule solution s'impose : arrêter de prendre des boulots par défaut, "alimentaires" comme on dit aujourd'hui. Des millions de personnes en sont réduit à ça aujourd'hui, à cause de la situation sur le marché de l'emploi bien sûr,  et parce qu'il faut bien vivre et se nourrir, ou bien à cause des injonctions de Pôle-emploi qui menace de leur couper leurs maigres moyens de subsistance et nie complétement leur projet professionnel.

Je vais vous raconter une petite anecdote très révélatrice : un jour, mon ex' compagne, qui était alors aide-soignante dans une maison de retraite, s'est cassée le dos en voulant retenir une petite mamie qui était en train de tomber en se relevant de son fauteuil. Elle a sentie un "crac"  dans le dos et c'est seulement le soir, quand le muscle était froid, que la douleur est devenue insupportable. Verdict : ses problèmes de dos l'ont obligé à arrêter ce travail et ne pourra plus jamais retravailler comme aide-soignante. Quand nous en avons reparlé plus tard, elle a réalisé que cet accident n'était pas arrivé par hasard et qu'il s'était produit parce qu'elle n'aimait pas ce travail, que c'était un signe du destin pour la faire décrocher.Aujourd'hui, elle a passé son diplôme d'Educatrice de jeunes enfants, et elle exerce toujours dans l'Association où elle travaille depuis 8 ans.
 
Pour ma part, je m'adonne depuis quelques années déjà au blogging, j'aime ça, c'est un hobby très prenant, mais j'aime ça. Alors je me demande pourquoi je n'y est pas pensé plus tôt : et si, de hobby, j'en faisais un moyen de bien gagner ma vie? Bref, de me professionnaliser. Je me suis rancardé sur la question, et la chose est semble-t'il tout à fait possible, à condition d'avoir le "bon plan" et... d'être patient. N'est-t'il pas tentant de devenir, à l'instar d'Eric Dupin, un << professionnel de la profession>> et d'annoncer fièrement a ses lecteurs: " Révelation de la semaine: j'ai trouvé un travail!" et quel travail !
 
C'est donc en faisant des recherches sur le sujet que j'ai découvert qu'il est tout à fait possible pour un blogueur, même amateur, de générer des revenus complémentaires grâce à son blog, à condition de suivre la bonne méthode. L'essentiel, on s'en serait douté, c'est de publier un contenu riche et de qualité, à fréquence régulière. J'étais déjà allé sur des sites comme Monetiweb, dont c'est le fond de commerce, et je connaissais déjà Eric Dupin, de presse-citron, qui est donc devenu blogueur professionnel en 2008. Ma foi, les affaires marchent plutôt bien pour lui, il gagne plusieurs milliers d'euros par mois avec ses multiples sources de revenus, largement plus qu'avec un boulot "classique" où il devrait probablement suer sang et eau pour parvenir à gagner autant. Il travaille peut-être autant, sinon davantage que s'il était en poste dans une entreprise, mais la différence fondamentale, c'est qu'il prend son kiffe ! Quand on est passionné par ce qu'on fait, on n'a pas l'impression de travailler, non? Moi par exemple, j'ai mis toute la matinée pour vous matinez ce billet fait avec "amour" (lol) mais qu'est-ce que je suis content du résultat ! Donc voilà, même si je passe 10h par jour sur mon blog, ce ne sera pas un problème pour moi, tant j'aime ce que je fais, et il est là le secret de la réussite, j'en suis convaincu.
 
Quel que soit son travail, il faut l'aimer. On passe suffisamment de temps de sa vie au travail, et plus encore demain ,avec la réforme honnie que le nain de jardin est en train de nous pondre, pour rechercher l'épanouissement professionnel. Dans la vie, il faut se faire plaisir, et au travail, c'est pareil. D'autant plus quand, dans la vraie vie, il n'y en a pas pour tout le monde ! Moi, j'ai tout simplement envie de gagner ma vie en prenant mon pied plutôt qu'à la perdre en tentant de la gagner. La dessus, j'ai fait récemment la découverte d'autres blogueurs influents qui vivent très bien de leur blog et qui partagent avec les internautes les recettes de leur réussite comme Olivier Roland, des Livres pour changer de vie  ou Aurélien Amacker, de Read me I'm famous  sans oublier les judicieux conseils de Sébastien, alias le Marketeur français ! Autant de gens qui connaissent une réussite éblouissante sur internet grâce à leur blog !

4 commentaires:

  1. Voici un discours sincère! Je te souhaite bon courage pour tes projets en tout cas!

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  2. Merci pour tes encouragements, et je te souhaite également de connaître la réussite avec ton blog !

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  3. Salut,

    Je kiffe ton article, il me renvoie à ma propre expérience. OK, j'ai un emploi, mais ça reste précaire et sans possibilité d'évolution.

    La génération précédente a profité d'un marché de l'emploi favorable et d'une certaine facilité, qu'est-ce qu'on a nous ?
    Des devoirs, des comptes à rendre alors qu'on subit une situation professionnelle foireuse.

    Vas-y à fond sur le blogging, ça peut marcher !

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  4. Mais je l'espère bien !
    merci pour tes encouragements.

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